mercredi 24 juin 2009

La fête de la St-Jean sur les plaines: rassembleur?

Ça faisait 12 ans que je n'avais pas été sur les plaines pour la St-Jean et ce sera sûrement la dernière si aucun changement n'est apporté. Pour moi, le feu de la St-Jean est plutôt, d'où je viens (Beauce), une réunion familiale. On y retrouve de tous les âges. Hier, j'ai assisté à une beuverie d'adolescents en manque d'ivresse. Si seulement le show avait été accrocheur. Il y était loin d'avoir 250 000 personnes sur les plaines. Si on calcule tous les gens rassemblés sur la Grande-Allée, les plaines et le Vieux-Québec, peut-être arriverions-nous à 250 000. Plus de la moitié était à l'extérieur du site et pour cause. Mettez Richard Séguin et Louise Forrestier en tête d'affiche d'un party dans un école secondaire ou un Cégep et vous aurez un résultat semblable à hier soir: une Grande-Allée remplie de soullons du Concorde au Château Frontenac, une vraie jungle. Mettez des grosses têtes d'affiches comme Jean Leloup, Trois-accords ou encore Mes Aieux par exemple (si vous tenez absolument à ce que ce soit Québécois) et vous réussirez peut-être à faire une fête de la St-Jean où les jeunes iront voir un show qui les intéresse et vous contribuerez ainsi à faire une fête de la St-Jean rassembleuse, familiale et non une beuverie d'ados.

mercredi 17 juin 2009

La rénovation de l'Hotel-Dieu de Québec à grand frais

Le projet est sur la table pour rénover l'Hotel-Dieu de Québec pour que celui-ci devienne un Centre oncologique. Les coûts du projet initial estimé était de 175 millions et selon les dernières estimations, les coûts estimés seraient rendus maintenant à près d'un milliard et la pelle n'est pas encore mise dans la terre. Quand on pose la question si un Centre oncologique neuf ne coûterait pas moins cher, la réponse est sans équivoque: absolument. Est-ce qu'on accueillerait plus de patients à l'Hôtel-Dieu de Québec en rénovant? Probablement pas. En plus, vu que c'est un site archéologique protégé, si on a le malheur de trouver le moindre bout d'os, les travaux seront complètement arrêtés. Alors expliquez-moi pourquoi on rénoverait cet hôpital à grands frais en aillant même pas la garantie que nous aurions de meilleurs soins de santé? À qui ça profite-t-il? Est-ce qu'on peut arrêter un projet qui n'a pas de bon sens pour une fois qu'il en ait encore temps? N'êtes-vous pas tanné de payer pour rien?

dimanche 14 juin 2009

Formations Michel Cossette

On dit qu'à peine 5% des gens sont vraiment heureux. On n'aurait beau tout donner à l'homme (l'argent, la santé, etc.) qu'il ne serait pas plus heureux sauf s'il change son coeur. Les formations de Michel Cossette sont une invitation à changer sa pensée afin d'être vraiment heureux. Données depuis 35 ans, elles ont lieu un peu partout au Québec (Québec, Victoriaville, Rivière-du-Loup, Ste-Marie de Beauce, Charlevoix) et vaut vraiment la peine d'être suivi par n'importe qui désirant changer pour du meilleur. Une session d'été commence d'ailleurs mardi le 16 juin 2009 au centre communautaire de Duberger à 19h30.

http://michelcossette.com/pages/total.html

Une prière avant l'insémination artificielle

Les accomodements raisonnables n'ont pas de limites. Avant même la conception au Centre universitaire de santé McGill, on accommode les musulmans, juifs et même les catholiques en récitant des prières et on autorise la présence d’un observateur juif durant les traitements de fertilité. Deux incubateurs destinés à la conservation des embryons sont d’ailleurs gardés sous clé et un code secret est nécessaire pour les ouvrir. Ils ne peuvent l’être qu’en présence du représentant juif. Aussi pour les musulmans, on récite une prière au moment de l’insémination dans l’utérus de la femme. On essaie également de s’assurer que ce soit une femme qui fasse les traitements de fécondation in vitro sauf si aucune spécialiste n’est présente.
Jusqu'où ira-t-on?
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/quebec/archives/2009/06/20090611-200024.html

samedi 13 juin 2009

Meurtre au musée de l'Holocauste à Washington

La deuxième guerre mondiale est terminée depuis longtemps avec toutes les affrosités qui s'est passées, mais ça n'empêche pas pour autant au courant antisémite de subsister. Un octogénaire a déclenché une fusillade dans le musée de l'Holocauste à Washington blessant un garde qui a finalement rendu l'âme à l'hôpital. Von Brunn prônait la suprématie blanche et avait déjà écrit plusieurs textes antisémites. Il est inculpé de meurtre. http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/faitsdiversetjudiciaires/archives/2009/06/20090611-132412.html#texte

Ce musée est à voir si vous prévoyez un voyage à Washington. Il raconte de façon éloquante et empreinte d'une grande humilité tout l'histoire de l'holocauste. Pour l'avoir moi-même visité, personne ne peut y rester insensible. Le site internet en soi est une référence indéniable. http://www.ushmm.org/

mardi 9 juin 2009

Le cours d'éthique et de culture religieuse

Si vous n'étiez pas convaincu avec l'article précédent de vivre dans une province où le gourvernement décide pour nous ce qui est bon ou mauvais, en voici un autre bel exemple. Le nouveau cours d'éthique et de culture religieuse est porté devant les tribunaux par une école secondaire privée catholique pour garçons (Collège Loyola). Plus de 90% des parents de cette école aurait demandé une exemption pour ce cours. Le hic c'est que depuis que ce cours monté par nos fonctionnaires québécois est en place, plus de 2000 parents ont demandé que leurs enfants soient exemptés de ce cours et leurs demandes ont toutes été refusées. Dans mon temps, il y avait les cours d'enseigment religieux et ceux qui ne voulaient pas recevoir des cours de catholicisme, recevaient le cours d'enseignement moral. Pourquoi cette formule ne ferait-elle pas l'affaire aujourd'hui? Elle respecte pourtant la charte des droits et libertés et laisse les parents libres de choisir l'éducation religieuse et les valeurs qu'ils veulent transmettre à leurs enfants. Non, il faut avoir l'impression que tout le monde soit égaux, reçoivent la même éducation, qu'on ait pas ce sentiment de division, bla bla bla et bla bla bla. Et évidemment, tout ça dans la lignée des accommodements raisonnables... il y en aurait long à dire la-dessus aussi.

lundi 8 juin 2009

L'anglais au Québec: pas important?

La candidature de Louise Harel pour la mairie de Montréal est plongée dans la controverse. Elle ne sait pas parler anglais et veut se présenter à la mairie d'une ville où les francophones sont devenus minoritaires. Notre chère Pauline, Gilles Duceppe et les syndicats se portent à sa défense et affirment haut et fort qu'il n'est pas nécessaire de parler anglais dans une province unilingue francophone, la seule en Amérique du Nord et que cela n'enlève en rien à ses compétences. Il compare même la ville de Montréal à Ottawa où le maire parle uniquement anglais dans une ville où il y a 15 % de francophones.

Est-ce qu'on peut comparer des pommes avec des pommes? Et vous venez de le dire: on est la seule province en Amérique du Nord à parler français. Sept millions sur plus de 350 millions de personnes. Ne vous m'éprenez pas, j'adore parler français et me considère choyée de parler cette langue. Mais est-ce que ça implique pour autant que nous devons être fermé sur le monde sous prétexte qu'on a peur de perdre notre langue française? Est-ce que Montréal se porte si bien qu'elle n'a pas besoin d'être ouverte sur le monde et de prendre exemple sur les autres grandes villes qui sont devenues des leaders?

L'anglais n'est pas assez valorisé dans notre société. Nous ne pouvons choisir la langue d'éducation de nos enfants à l'école, c'est illégal. Je paye les gros frais pour faire instruire ma fille en anglais. J'envoie ma fille dans une école anglaise non subventionnée (6000$ par année). Je ne peux lui offrir davantage que la prématernelle et la maternelle anglaise (qui sont heureusement entièrement déductibles d'impôt à titre de frais de garde contrairement au primaire) étant donné qu'il y a deux petits mousses qui suivent en arrière et dont je veux donner la même éducation qu'à la première. Je me retrouve donc devant un pseudo-dilemme. Ayant tant investit pour qu'elle devienne bilingue, où pourrais-je bien l'envoyer pour qu'elle ne perde pas l'anglais déjà acquis? À l'école Vision? pas les moyens. À l'école primaire anglophone? Nous ne sommes que de pauvres parents francophones et c'est donc illégal. À l'école primaire francophone? Ouuuiiii, et c'est sûr qu'elle va garder son anglais avec 30 minutes de cours par semaine où on réussit à leur montrer les couleurs en anglais à la fin de l'année. La solution la plus acceptable que j'ai trouvé? L'école primaire privée subventionnée où je devrai continuer à débourser quand même des frais, cependant plus raisonnables et où elle va pouvoir recevoir 3-4 fois plus d'anglais qu'au public. En plus, quand je dis où va ma fille, on me répond: "Ben voyons, elle est juste en mateerrrnellllle! 6000$ par année? C'est fou! Ah! c'est vrai, j'oubliais. Pourquoi voir grand pour nos enfants et faire en sorte qu'ils soient les meilleurs quand on vit dans une province où la compétition est taboue et qu'on est né pour un petit pain...

vendredi 5 juin 2009

Un voyage, maman?

Ma fille de 6 ans me demanda l'autre jour quand est-ce que je changerais d'auto pour avoir une belle auto neuve comme papa. Je lui ai répondu que maman aimait mieux garder son auto pour avoir plus de sous pour faire des voyages avec eux. Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd.
Le soir venu, elle me demanda quand est-ce qu'on irait faire un voyage dans l'espace parce qu'évidemment on aurait plus de sous étant donné qu'on ne changeait pas d'auto. Sachant ce qui va en coûter à Guy Laliberté pour aller dans l'espace, je lui répondit que maman n'avait pas les 30 millions nécessaires pour défrayer les coûts du voyage. Elle me répondit: "J'en ai moi, maman, des sous dans ma banque, ça va être correct, on va en avoir assez!..."
J'aimerais dont revenir en enfance des fois...

jeudi 4 juin 2009

DELL: Le pire service après-vente à vie jamais vu.

Vous vous apprêtez à acheter un ordinateur? Pensez-y 2 fois avant d'acheter un DELL. Bien sûr, si vous avez la chance d'avoir un ordinateur qui ne brisera jamais, vous n'aurez jamais de problèmes avec eux. Vaut mieux acheter dans un centre informatique spécialisé qui offre le service après-vente sur place et payer plus cher que d'acheter un DELL.

Premièrement, lorsque vous appelez, vous faites affaire avec un sous-traitant en Inde ou quelque part du genre, qui barraquine le français. Le but premier: ne pas réparer votre ordinateur si la seule solution qui leur apparaît finalement comme inévitable est un retour atelier pour réparation. Pourquoi? Très mauvais pour l'évaluation de l'efficacité de l'employé et évidemment, ça coûte des sous réparer un ordinateur.

Problème: Mon écran "jam" complètement, n'importe quand avec des lignes et toutes sortes de couleurs. Et nous voilà plonger dans "Les douze travaux d'Astérix" lorsqu'ils sont dans l'espèce de tour de babel.
1er appel: Appel qui prend environ 1 heure pour faire multiples tests et mettre à jour les driver vidéo. Problème devrait être réglé. Jusque-là c'est pas si pire.
2e appel: Mon écran a complètement sauté 2 jours après. Le néant. Appel qui prend encore une fois une heure avec 2 enfants en bas âge derrière moi qui n'arrêtent pas de chiâler. Appel qui aurait dû en prendre 5 minutes. Me demande de débrancher la batterie, de la remettre et bla bla. Seule conclusion possible, retour atelier et doit me donner l'adresse de retour. Chaque décision et information m'étant fournie doit passer avant par son supérieur. Délai d'attente interminable, je raccroche; je n'ai toujours pas d'adresse.
3e appel: À 19h25. Appel pour demander l'adresse. Nouveau monsieur et me dit que l'intervention a été annulée. Devons reprendre du début. Je monte le ton et insiste pour avoir l'adresse de retour sans refaire tout le processus de tests pour arriver à la même conclusion. La ligne coupe! Il est 19h30 et nos bureaux sont présentement fermés.
4e appel: Je rappelle le lendemain et tombe sur un monsieur apparemment gentil qui dit s'occuper de mon dossier, appelera le transporteur le lendemain, car présentement fermé et me rappellera pour confirmer le tout le lendemain. Pas de retour d'appel.
5e appel: Veut parler au Monsieur de la veille. Pas là évidemment. Le nouvel hindou qui me répond veut me faire faire des tests avec mon ordi..... Très mauvaise idée.... Je pète les plombs, mais d'aplomb. Viens à bout au bout d'une heure, de prendre mon adresse, de me donner un numéro d'intervention et de me donner le numéro téléphone du transporteur.
6e appel: Appel au transporteur pour céduler un R-V. C'est le numéro de DELL qu'il m'a donné... Demande au service à la clientèle de m'expliquer comment ça marche pour le retour, car n'y comprend plus rien. Le gars à l'autre bout, non plus. Appel conférence à 4 avec le service technique pour déméler le tout. Me donne finalement un autre numéro de téléphone après avoir insister pour lui faire comprendre que le numéro précédent, quoi qu'il me dise, n'était pas bon, que c'était le sien (avec envie d'ajouter "épais"). Lui dit d'attendre en ligne, que j'allais le faire patienter comme ils avaient si bien l'habitude de faire pendant que je testais son numéro de tél. Évidemment, il a raccroché.
7e appel: Appel pour avoir l'adresse, car monsieur précédent n'a pas voulu me la donner, car le transporteur sait où il faut aller porter l'appareil. On se croirait dans Star Trek. Après, m'étant encore engueulée avec mon nouvel hindou qui ne voulait toujours pas me donner l'adresse en prétextant encore une fois que le transporteur la savait, me la donne finalement en désespoir de cause voyant que je ne lâcherais pas le morceau.
8e appel: Cette fois chez Purolator. Une Québécoise me répond. Que c'est doux à attendre... toute polie et super efficace. Me demande par contre le numéro de compte de DELL pour le paiement de l'envoi. FUCK...
9e appel: Étant donné que c'est le Monsieur précédent qui a finalement eu sur son compte le retour atelier, le nouvel hindou me reconfirme en 2 minutes l'adresse de retour qui était la même heureusement et me donne même en prime sans lui avoir demandé, le numéro de compte et le numéro de téléphone pour le suivi!!! Enfin!

Ma dernière crainte, vais-je revoir mon ordi? Si vous avez déjà vécu la même situation, rassurez-moi pour me dire que je ne suis pas la seule.

lundi 1 juin 2009

Le narcissique; suite du flatuleur

C'est drôle, quand j'ai lu la chronique du flatuleur aujourd'hui, j'ai tout de suite pensé à quelqu'un. Est-ce que tu pensais à quelqu'un en particulier, Carl, lorsque tu as écrit cela? Bref, moi aussi je m'étais déjà renseignée à partir du DSM-IV (livre diagnostic en psychiatrie) pour avoir la vrai définition d'un narcissique et tes règles ne sont pas une joke, Carl, elles collent vraiment bien à la définition. Donc, si vous connaissez quelqu'un du genre, éloignez-vous en le plus possible....


Les troubles de la personnalité narcissique:

Il s'agit d'un mode général de fantaisies ou de comportements grandioses, de besoin d'être admiré et de manque d'empathie qui apparaissent au début de l'âge adulte et sont présents dans des contextes divers.

Le sujet (homme ou femme) a un sens grandiose de sa propre importance. Il surestime ses réalisations et ses capacités, s'attend à être reconnu comme supérieur sans avoir accompli quelque chose en rapport.

Est absorbé par des fantaisies de succès illimité et de pouvoir.

Pense être spécial et unique et pense ne pouvoir être admis ou compris que par des institutions ou des gens de haut niveau.

A un besoin excessif d'être admiré et aimé.

Pense que tout lui est dû et s'attend à bénéficier d'un traitement particulier et favorable à ses
attentes.

Exploite les autres et utilise autrui pour parvenir à ses propres fins.

Manque d'empathie et n'est pas disposé à reconnaître les sentiments ou les besoins des autres.

Envie les autres (jalousie) et croit que tout le monde l'envie.

Fait preuve d'attitudes et de comportements hautains et arrogants.

Référence: American Psychiatric Association. DSM-IV Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux.