vendredi 4 septembre 2009

Les enfants nés au printemps défavorisés pour les places en CPE

Pour avoir eu trois enfants moi-même, je savais déjà que si j'avais mon enfant à l'automne, j'aurais plus de faciliter à avoir une place en CPE. Ma première est née en mai et ça a été à
3 1/2 ans avant d'avoir le premier appel pour une place disponible. Ma deuxième étant né au mois de septembre, j'aurais eu une place à son 1 an. Quelle ne fut pas ma surprise de savoir en lisant un article sur cyberpresse, que ce favoritisme n'était pas seulement une question que la majorité des places se libèrent en septembre quand les plus vieux entrent à l'école, mais que c'était plus relié à une question financière. En effet, dans un article de La Presse du 31 août 2009, on rapportait ceci:

..."L'explication n'est pas simple. Il faut savoir qu'il existe deux types de subventions pour les bambins qui fréquentent les CPE. Le gouvernement verse 57,70$ par jour pour les enfants de 0 à 17 mois. Ces petits se retrouvent dans les groupes de «poupons» où le ratio éducatrice/enfants est plus élevé. Les enfants âgés de plus de 18 mois se retrouvent dans des groupes avec moins d'éducatrices; pour eux, la subvention est de 37,30$ par jour.
Dans les faits, les groupes d'enfants de 18 mois et plus sont toujours remplis à pleine capacité dans les CPE. Les rares places se libèrent habituellement en septembre, quand des plus vieux partent pour l'école. En milieu d'année, quand aucune place n'est libre dans les groupes plus vieux, des bambins de 18 mois et plus doivent séjourner plus longtemps que prévu dans leurs groupes de poupons.
Pour remédier à cette situation, le gouvernement accepte de continuer de verser la «grosse» subvention de 57,70$ par jour pour les enfants de 18 à 23 mois qui sont toujours dans des groupes de poupons, explique le porte-parole du ministère de l'Éducation, Étienne Gauthier.
Mais dès qu'un enfant dépasse 23 mois, le CPE ne reçoit plus que 37,30$ par jour, peu importe que l'enfant se trouve ou non dans un groupe de poupons, affirme le président de l'Association québécoise des CPE, Jean Robitaille. «Pour les CPE, garder un enfant de 2 ans et plus dans un groupe de poupons, c'est une perte majeure d'argent. Les CPE doivent payer les éducatrices de ces groupes, qui sont plus nombreuses, mais ils ne reçoivent que 37,30$ par jour», explique-t-il.
Selon M. Robitaille, un CPE ayant deux ou trois enfants dans cette situation peut perdre jusqu'à 15 000$ par année. «À cause de cette règle budgétaire, certains enfants peuvent être refusés dans les CPE. La discrimination est inacceptable, mais vous savez, les directions de CPE ne roulent pas sur l'or», avance M. Robitaille.
Les enfants nés au printemps sont particulièrement défavorisés par cette politique budgétaire. C'est le cas de la petite Charlotte. Puisqu'elle n'aura pas encore 18 mois cet automne, elle devra attendre à l'automne suivant avant d'obtenir une place dans les groupes plus vieux. Elle devrait donc passer une année supplémentaire dans son groupe de poupons. Mais en juin, quand elle aura 2 ans, le CPE ne recevra plus que 37,30$ par jour pour Charlotte, même si elle sera toujours dans un groupe de poupons. Cette perte d'argent effraie plusieurs CPE, qui préfèrent ne pas accepter la petite."...

Je n'envoie pas mes enfants dans un CPE et c'est un choix. Je préfère envoyer mes enfants quand je veux à la garderie, ne pas être pris en otage par les grèves et aussi avoir la chance d'envoyer ma plus vieille à la même garderie que les 2 autres pendant les vacances estivales et les journées pédagogiques. Pourquoi ne pas donner 30$ par jour par enfant et laisser le libre choix aux parents d'envoyer ou non leur enfant à la garderie. Cela coûterait bien moins cher que le systême subventionné actuel et tous les parents en sortiraient gagnants. Ah! la puissance des syndicats...

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