Le Pape remet ça...

De toute évidence, le Pape n'avait pas compris la leçon plutôt cette semaine. Après que les médias du monde entier aient repris ses propos comme quoi les préservatifs aggravaient le problème du SIDA, Benoit XVI se relance dans la controverse, cette fois au sujet de l'avortement, laissant sûrement à la salle de presse du Vatican quelques maux de tête supplémentaires à justifier les propos du Pape.

En effet, arrivé hier en Angola, le Pape a condamné la violence faite aux femmes sur le continent africain et réprimendé les pays africains qui ont approuvé l'avortement pour certaines situations (viols, inceste ou lorsque la vie de la mère est en danger). Non seulement l'Église catholique n'aidera en rien la cause du SIDA en Afrique (certains pays ont + de 25% de la population atteinte par ce fléau) par ses dogmes dépassés d'une époque bien révolue, mais elle n'aidera pas non plus la cause des femmes en Afrique et partout dans le monde. On a beau être contre l'avortement, on ne peut forcer une femme à avoir un enfant issu de pareilles circonstances.

Ces déclarations réflètent bien ce qu'est devenu l'Église catholique avec son étroitesse d'esprit. Elle ne colle plus du tout avec la réalité d'aujourd'hui. Pas surprenant de constater que la religion catholique a du succès dans les pays en développement et sous développés, là où l'instruction n'est pas aussi élevée que dans les pays développés où les gens délaissent de plus en plus les églises. Jean-Paul II aurait déjà dit qu'un évêque pouvait remettre sa démission au Pape, mais que le Pape, à qui la remettrait-il?... tout simplement aux membres qui sont si mal représentés.